Immobilier post Covid : A quoi s’attendre en 2021 ?
En quelques semaines, la vie de millions de personnes a changé d'une manière que personne n'avait jamais imaginée. Les gens ne peuvent plus se rencontrer, travailler, manger, faire du shopping et socialiser comme avant. Le monde professionnel est rapidement passé du statu quo aux déplacements prudents, aux fermetures de bureaux et au télétravail. Au lieu de voyager et d'aller au restaurant, les consommateurs du monde entier resserrent les cordons de leur bourse pour ne dépenser que pour les produits de première nécessité - principalement la nourriture, les médicaments et les fournitures pour la maison - et les font livrer de plus en plus souvent.
La distance physique a directement changé la façon dont les gens habitent et interagissent avec l'espace physique, et les effets d'entraînement de l'épidémie ont fait diminuer la demande de nombreux types d'espace, peut-être pour la première fois dans la mémoire moderne. Cela a créé une crise sans précédent pour le secteur immobilier. Au-delà du défi immédiat, plus cette crise persiste, plus nous avons de chances de voir des changements de comportement transformateurs et durables.
Au cours des dernières années, les investissements immobiliers ont généré des flux de trésorerie réguliers et des rendements nettement supérieurs aux sources de rendement traditionnelles avec à peine plus de risques. Cependant, depuis le début de l’épidémie, cette réalité a changé et les acteurs de l'immobilier ont été durement touchés tout au long de la chaîne de valeur. Les prestataires de services ont du mal à atténuer les risques pour la santé de leurs employés et clients. De nombreux promoteurs ne peuvent plus obtenir de permis de travail et sont confrontés à des retards de construction, des arrêts et des taux de rendement potentiellement en baisse. Pendant ce temps, de nombreux propriétaires et exploitants d'actifs font face à un bénéfice d'exploitation considérablement réduit, et presque tous s'inquiètent du nombre de locataires qui auront du mal à payer leurs loyers.
« Concession » et « abattement » sont les mots d'ordre du jour, et les acteurs travaillent rapidement pour déterminer pour qui ils s'appliquent et dans quelle mesure. En effet, en 2021, après une année entière en télétravail, les employés ne retourneront plus au bureau de la même manière, ou du moins, pas pendant 5 jours sur 5. Cette nouvelle organisation de la semaine de travail aura des répercussions fortes sur le marché immobilier. Les prix de l’immobilier augmenteront partout en France sauf dans les hyper-métropoles où des milliers de personnes privilégieront migrer vers des plus petites communes pour une qualité de vie meilleure.
Enfin, il faut savoir qu’avant la crise, le secteur immobilier évoluait vers la numérisation des processus et la création de services numériques pour les locataires et les utilisateurs. Pratiquement du jour au lendemain, la distanciation physique et le verrouillage des espaces physiques ont amplifié l'importance de la numérisation, notamment par des mesures telles que l'expérience des locataires et des clients.
À mesure que de plus en plus d'utilisateurs adopteront des produits et services axés sur le numérique, les attentes des utilisateurs augmenteront et les acteurs qui offrent une expérience post-crise différenciée répondront mieux aux besoins des locataires, des acquéreurs et de vendeurs.
Venddoor aspire à devenir l’un de ces acteurs dans le marché français à travers sa plateforme évolutive et la volonté de ses équipes à faciliter la collaboration entre les utilisateurs de la plateforme et les agents immobiliers les plus réputés de France.
